Publié le 15 décembre 2025 Mis à jour le 15 décembre 2025
le 19 décembre 2025
Campus Berges du Rhône
9h00
Salle DEM.015, BDR
Titre des travaux: L’opéra du Shanxi (Jinju) : évolutions historiques et influences occidentales. L’exemple de la pièce Battre la princesse(Da Jinzhi) de 1952 à 2009

Madame TAO FENG présentera ses travaux en soutenance le vendredi 19 décembre à 9h00 à l'adresse suivante:
Université Lumière Lyon 2 - Campus Berges du Rhône, bâtiment Déméter, 04bis Rue de l'Université, 69007, Lyon, salle : DEM.015

La soutenance sera publique.

École doctorale : Arts mention Musicologie
Directeurs de thèse: Monsieur Emmanuel REIBEL et Monsieur JIN FU

Membres du jury :
  • M. Emmanuel REIBEL, ENS de Lyon, Directeur de thèse
  • M. Jin FU, Académie nationale des arts du théâtre chinois,Co-directeur de thèse
  • M. François PICARD, Paris Sorbonne, Rapporteur
  • Mme Eléonore MARTIN, Université Bordeaux Montaigne, Examinatrice
  • Mme Mingming JI, Doyenne de la Faculté de Musique et de Danse, Xuchang University, Examinatrice
Mots-clés :
jinju, opéra chinois, battre la princesse, composition

Résumé :
Cette thèse prend Battre la princesse (Da Jinzhi) comme étude de cas et examine de manière systématique le développement du théâtre local du Shanxi — le Jinju 晋剧 — entre 1952 et 2009. La recherche montre que l’évolution du Jinju est étroitement liée aux transformations du contexte social, politique et culturel chinois, et que la reconfiguration de ses formes artistiques reflète l’adaptation de l’opéra traditionnel au processus de modernisation.
La thèse se concentre sur l’analyse des quatre principales versions de Battre la princesse (1955, 1960, 1984 et 2009), en étudiant leurs contextes de création et leurs mutations textuelles. Chaque version illustre les orientations esthétiques et les préoccupations idéologiques propres à son époque : la pièce, initialement centrée sur des thèmes de morale familiale, s’est progressivement transformée en une oeuvre intégrant des significations sociales, politiques et esthétiques.
L’étude souligne également que la théorie musicale du Jinju ne découle pas d’une construction abstraite, mais puise ses fondements dans une longue pratique scénique et une expérience esthétique concrète, son mécanisme de création reposant sur le rythme du langage, l’expression corporelle et la perception auditive. En révélant la continuité entre tradition et innovation, cette thèse montre comment leJinju, tout en préservant son identité culturelle locale, parvient à se réinventer dans de nouveaux contextes, démontrantainsi sa vitalité et sa valeur artistique uniques.

Informations pratiques

Lieu(x)

Campus Berges du Rhône