Publié le 8 avril 2021 Mis à jour le 17 décembre 2024
le 15 avril 2021
En distanciel (visio / live)

Journée d'étude dans le cadre du concours international de musique de chambre de Lyon (CIMCL)


Visioconférence de 11h à 17h
Adresse zoom :
https://zoom.us/j/95105224847
ID de réunion : 951 0522 4847
 
 

PROGRAMME


11h-12h :  rencontre avec Florentine Mulsant, compositrice

14h :  Etienne Espagne, (Université Lumière Lyon 2 / CNSMD de Lyon)

« Circulations de l’écoute du quatuor à cordes entre le Paris de la Restauration et la Vienne Biedermayer : les cas de Gorge Onslow et Franz Schubert »
Les formes d'écoute du quatuor à cordes dans chacune des deux capitales européennes conservent des spécificités fortes, réelles (lieux, publics, répertoires,...) ou perçues (récits sur les concerts de musique de chambre, discours sur les tempéraments du public) que nous caractériserons. Dès lors, la diffusion et l'échange d'oeuvres entre compositeurs attachés à ces deux capitales utilisent différents vecteurs (éditions, critiques musicales, arrangements pour d'autres instruments, fantaisies,...) qui répondent aux attentes réelles ou supposées du public cible, tout en contribuant à le façonner. Ce faisant, la circulation des quatuors à cordes entre les deux villes est aussi une transformation de l'écoute de ces oeuvres, en même temps qu'une recomposition.

14h30 : Michel Duchesneau, (Faculté de Musique de Montréal, OICRM)

Le public de la Société nationale de musique (1870-1914)
Fondée en 1870, la Société nationale de musique a joué un rôle très important pour l’essor d’une musique instrumentale « française » sous la IIIe République. Les études à son sujet ont essentiellement porté sur son fonctionnement interne, sur le répertoire diffusé et son impact esthétique. Si le succès de l’entreprise est lié au prestige de certains de ses instigateurs (Fauré, d’Indy, Chausson) et au travail de ces derniers pour faire jouer nombre d’œuvres qui deviendront des piliers du répertoire de musique de chambre français, il semble légitime de se questionner sur le public de la SNM qui assura, du moins en partie, sa légitimité. Les archives de la société nous donnent quelques indications sur les sociétaires qui assistent aux concerts. Il est ainsi possible d’entamer l’enquête et de penser le rôle de l’organisme au sein du champ musical français au-delà du réseau des musiciens eux-mêmes. Cette présentation sera l’occasion de brosser un portrait sociologique de ce public et de s’interroger sur l’impact réel des activités de la SNM à son époque. 

15h : discussion et pause

15h30 : Vincent Andrieux, (IReMus, Sorbonne-Université) 

L’écrit et le sonore : regards croisés sur le premier enregistrement d’un quintette à vent
Les premières techniques d’enregistrement ne garantissant pas toujours une fiabilité optimale, il est nécessaire de croiser les indices sonores avec les sources écrites de l’époque, au premier rang desquelles la presse et les comptes rendus des diverses épreuves du Conservatoire (examens semestriels, Concours pour le Prix). Le but de mon intervention sera de proposer un exemple de cette démarche en prenant pour objet d’étude le tout premier enregistrement d’un quintette à vent effectué à Paris dans les premières années du XXe siècle.

16h : Claude Dauphin, (Professeur émérite Université du Québec à Montréal)

La musique de chambre sous les Tropiques pendant la Shoah : une expérience singulière, décisive et durable
Durant la Guerre 1939-1945, nombre de musiciens juifs européens, fuyant le nazisme, se réfugièrent à Port-au-Prince (Haïti) en route vers les USA. Leur présence exerça une influence déterminante sur la création en matière de musique de chambre. Leur alliance avec les institutions locales ouvrit un nouvel espace de création qui propulsa la recherche de marqueurs identitaires de l'école de composition nationale de ce pays.

16h30 : discussion

 

ORGANISATION


Mélanie Guérimand, Muriel Joubert Denis Le Touzé, Emmanuel Reibel

Informations pratiques

Lieu(x)

En distanciel (visio / live)

Contact