- Nourrir sa culture musicale, esthétique et artistique
- Développer une démarche critique et analytique et réflexive sur un sujet relevant de la culture du musicien
- Renforcer ses capacités rédactionnelles.
Ces articles sont présentés sous forme de dossiers thématiques. Vous pouvez trouver ci-dessous les dossiers de ces dernières années.
- 2020 - 2021
Les résonances
en musique -
Dossier réalisé par les étudiants de DUMI, sous la direction de Muriel Joubert
La musique ne semble prendre forme que parce que les sons résonnent... Mais en quoi consiste cette notion de résonance, simple à première vue, en réalité très complexe ? En termes purement physiques, la résonance est une forme d’excitation entre deux corps en vibration. En musique, on la ramène plus simplement à la transitoire d’extinction d’un son, à la faculté que possèdent les sons d’emplir un espace – une caisse de résonance –, à la réverbération rendue possible par la salle.
Dans le cadre de leurs cours de « Culture du musicien » ou de « Méthodologie de l’écrit », les étudiant.es de DUMI 1ère année, DUMI 2e année et de Master 1ère année PMTDL ont réfléchi à différents sujets ou répertoires entretenant un lien étroit avec l’une des significations de la résonance.
Consultez le dossier : Les résonances en musique
OU
Lire en ligne sur le blog du Département Musique & Musicologie de l'Université Lumière Lyon 2 - 2019 - 2020
Les multiplicités
temporelles
de la musique -
Dossier réalisé par les étudiants de DUMI, sous la direction de Muriel Joubert
La dimension temporelle est la condition même de l’existence de la musique.
Le sujet de la temporalité musicale, inépuisable, a permis aux étudiants de deuxième année qui préparent le diplôme du DUMI au CFMI de l’Université Lumière Lyon 2 de mener des recherches sur une thématique choisie par chacun et de les concrétiser sous la forme d’un petit texte.
Ces travaux ont été principalement menés pendant la période de confinement due à la pandémie de coronavirus 2020 : l’accès aux sources et références en a été réduit, mais l’ensemble des textes retenus révèle la diversité temporelle qui fonde le domaine musical.
Consultez le dossier : Les multiplicités temporelles de la musique
OU
Lire en ligne sur le blog du Département Musique & Musicologie de l'Université Lumière Lyon 2 - 2018 - 2019
Art
et multimodalité -
Dossier réalisé par les étudiants du DUMI et du Master musicologie parcours PMTDL, sous la direction de Muriel Joubert.
Un certain nombre de genres artistiques réunissent plusieurs voies d’expression (théâtre, opéra, cinéma…) et font appel à plusieurs sensorialités (ouïe, vision pour les principales). Quand l’œuvre d’art fait appel à un seul média (par exemple la musique seule), n’est-elle pourtant réservée qu’à la seule ouïe ? Quant à l’œuvre d’art multimodale, est-elle toujours conçue sur le mode narratif des genres précédemment évoqués ?
Les étudiants de DUMI 1, DUMI 2 et de Master 1 PMTDL du CFMI de Lyon se sont penchés sur la question, pendant l’année 2018-2019, sous la direction de leur enseignante Muriel Joubert. Ce dossier est le fruit de réflexions collectives (synthèses de cours), de participations individuelles (notices de concert, interview, dossier simulé de production) qui éclairent une œuvre en particulier.
Lire le dossier en ligne sur le blog du Département Musique & Musicologie de l'Université Lumière Lyon 2 - 2017 - 2018
La musique : art du temps
ou art de l'espace ? -
Dossier réalisé par les étudiants de DUMI, sous la direction de Muriel Joubert
La musique est considérée comme l’art du temps par excellence. Pour exister, elle doit se dérouler dans le temps, sans quoi elle ne serait qu’abstraite. La musique possède une durée dans l’interprétation comme dans l’écoute, et se développe au fil des secondes et des minutes. Le tempo et l’agogique activent le temps, l’accélèrent, le ralentissent et marquent son avancée. Dans nos cultures occidentales, le temps musical semble suivre une flèche orientée, que ce soit par la fonctionnalité tonale, par sa structure. Par ailleurs, un des temps de la musique est celui que le compositeur passe à composer son œuvre.
L’objet musical vit alors à l’intérieur de trois temporalités : le temps structurel de l’œuvre, qui peut être fixé par une partition ; le jeu temporel de l’interprète ; enfin le temps ressenti par l’auditeur.
La musique ne semble pas a priori être un art de l’espace, contrairement à des arts comme la danse, les arts plastiques ou le cinéma. Et pourtant, l’espace est bien plus présent dans la musique qu’on ne pourrait le supposer.
Tout d’abord, le son étant une onde mécanique, il ne se diffuse que s’il y a de la matière : le son ne se propage pas dans le vide. Le premier espace musical est donc bien un espace physique dans lequel la musique peut évoluer, d’autant plus qu’il constitue également un espace de diffusion. Celui-ci est plus ou moins grand, du casque audio à un grand espace acoustique tel que la salle de concert. Dès lors, comment organiser et jouer avec cet espace ainsi qu’avec les sources et corps sonores – instruments, musiciens, haut-parleurs – qui le composent ?
Il ne faudrait cependant pas limiter l’espace musical à l’espace acoustique et physique. Si notre musique est conditionnée par une organisation des « hauteurs », graves et aiguës, les graves sont considérés comme notes « basses » et les aigus à l’inverse comme notes « hautes » : c’est en tous les cas la représentation mentale que l’on s’en fait.
Ainsi, la musique fait appel à des images mentales, à des sensations ou à des émotions qui font appel à l’espace.
Les étudiants de DUMI 1ère année, année 2017-2018